Il appartient aujourd’hui à la sagesse de la représentation nationale de décider, au-delà des clivages partisans, des meilleurs choix possibles pour préserver les droits de la personne et des générations futures.
« La bioéthique : elle vit tant qu’elle veille et renait quand elle innove » fut l’intitulé de ma participation écrite au 30e anniversaire du comité consultatif national d’éthique, deux raisons qui fondent la démarche de Fertile Vision. Nous soutenons à la fois l’idée de la vigilance à la protection de chacun dans ce qu’il a de libre et de solidaire, et celle que de l’innovation, source de savoir et par lui de liberté, renait la bioéthique dans une nouvelle relation du savoir au pouvoir.
Un nouveau débat citoyen se tiendra à Pau, le 4 octobre prochain, sur une thématique qui n’est pas à l’ordre du jour de la prochaine loi de bioéthique mais qui le sera certainement pour la suivante.
Il s’agit de la transplantation utérine, communément appelée greffe d’utérus. Le 14 août dernier, le British Journal of Obstetrics and Gynaecology (BJOG), publie une revue sur le devenir des 45 premières transplantations et les 9 enfants vivants qui en sont à ce jour issus. Il évalue à plus de 60 greffes utérines dans le monde et 18 enfants nés. Ceci veut dire que les avancées chirurgicales font que la procédure est de moins en moins expérimentale et que l’heure est venue d’en débattre dans la sérénité et le respect de l’autre.
Le site Fertile Vision retransmettra en live le débat interactif, le 4 octobre de 9 heures à 10h30.
Il y va de tout débat public dont les garanties d’indépendance et de transparence en font une nouvelle force citoyenne de la démocratie participative.
À très vite !