Éditorial du 13 mai 2023

Fertile Vision est en cours d’achèvement d’un certain nombre d’études faisant suite à la pandémie Covid-19 dont l’impact n’est pas sans retentissement éthique sur l’ensemble de notre société, dans les différents parcours reliant les âges extrêmes de la vie, d’où le temps nécessaire à la réflexion et le silence du site depuis quelques mois. 

Fertile Vision est en cours d’achèvement d’un certain nombre d’études faisant suite à la pandémie Covid-19 dont l’impact n’est pas sans retentissement éthique sur l’ensemble de notre société, dans les différents parcours reliant les âges extrêmes de la vie, d’où le temps nécessaire à la réflexion et le silence du site depuis quelques mois.

Nous publions aujourd’hui deux articles concernant la procréation médicalisée (AMP).

L’un fait le point deux ans après la nouvelle loi française de bioéthique (2021), sur l’application de ce grand bouleversement législatif dont les débats parlementaires se sont étirés au décours des vagues de la pandémie Covid19 et de ses deux périodes d’État d’Urgence sanitaire, un contexte particulier dans notre État de droit. Pour la première fois, une démocratie occidentale donne simultanément droit à l’accès de l’AMP aux demandes sociétales, à l’accès aux origines de l’enfant né d’un don de gamètes ou d’embryon ainsi qu’à de nouvelles règles de filiation communes à tous les dons de gamètes, d’indication médicale comme sociétale. L’exécution est courageusement mise en place selon des dispositions que nous vous présentons. Elles soulèvent des interrogations dont les réponses ne peuvent être que prématurées mais qui relèvent de la vigilance éthique des instances ministérielles concernées (ABM) mais aussi de toute contribution à la démocratie participative de l’hexagone.

Le deuxième article est consacré à l’évolution de la bioéthique en Europe, sur l’accès aux origines du tiers donneur de gamètes et d’embryon. Les résultats comparatifs d’un travail que nous avions mené en 2013 et d’une enquête publiée en décembre dernier par le Comité européen de Coopération Juridique (CDCJ) du Conseil de l’Europe répondent à la question non sans amorcer une réflexion éthique sur de légitimes divergences législatives. La primauté de l’intérêt de l’enfant né  à connaitre à sa demande, ses origines,  relève du respect de son autonomie décisionnelle dont les conditions d’âge devraient être mieux appropriées à son âge physiologique qu’à son âge chronologique.

 Fertile Vision vous propose d’en débattre sur le site

Bonne lecture et à bientôt !

Jacques Montagut